Wednesday, July 05, 2006

Monday, July 03, 2006




Connexion récurrence superposition récupération exhibition répétition Je ne suis pas celles des d'accord Je ne suis pas d'accord Je ne suis d'accord avec rien Et toute la nuit je m'agite Ce mépris du visage Annuler Supprimer par les yeux Il y'a ceux qu'on ne revoit jamais Mais mais mais je me souviens de l'odeur des Craven A dans des fume cigarette en bois Je voudrais t'écrire sans que tu lises tu comprends je voudrais t'écrire comme on tient un journal et sans que tu comprennnes vraiment ce que je veux dire Je les vois vivre Nommé ignorance ou merveille Les rapports entre dominant dominés Je les vois venir les trains qui ne s'arrêtent pas devant moi les trains qui me rentrent rentrent rentrent qui me rentrent dans le ventre L'acier qui déraille sur mes dents J'ai les dents rouillées je n'arrive pas à capturer la lumiére des trains qui ne s'arrêtent pas comme si comme si j'étais tellement faible tu sais tellement faible que je tombe dans n'importe quel bras N'import quelles rails Ce que je vois là c'est la mer l'horizon vide et clair Mais je pense aux trains Aux nombreux trains que j'ai du digérer si tu savais Bricoler mon énigme j'ai déja essayer retrouver les bras ouvert d'avoir vu en face Scéne conventionnée Place Saint Vaast L'aube étonnant n'a jamais été aussi léger Une femme tellement ouverte Et qui n'a jamais trouvée Un compliment tout au plus Monsieur vous en faîtes tellement trop j'aimerai t'écrire comme un dialogue de sourd Tu me demandes de comprendre T'as peut-être l'impression qu'ils sont tous autour de moi c'est pas vrai vrai vraiment les beaux jours ça s'allument avec quels Je suis fatiguée de défigurer les visages Je suis fatiguée tu comprends de frapper les yeux avec des artifices Des besoins différents en littérature oui Tellement facile Si j'ai besoin de relever mes cheveux Oui J'ai tellement chaud de mes blessures J'ai tellement chaud de mes blessures Elle aime que le bouquin lui résiste C'est pas l'image qui est importante Oui je tiens la main Je ne suis pas obligée de la regarder Elle n'existe pas Camille Je tiens la main parce que c'est tellement douloureux Parce que c'est tellement tendu tellement nerveux tellement Pas pour moi Maman pourquoi tu parles de problémes Si je suis obligée d'enlever mes vêtements pour ouvrir le livre Laisse-les me regarder Ne ferme pas les portes Laisse-les Est-ce que j'ai chaud à ce point La mer ça commence ça commence à peine la mer pour moi ses vagues mauves Une main dans son sel Un bras vers le ciel Qu'on décapite qu'on décapite Vite qu'on décapite ma tête de petite blessée Mais tes blessures ma fille qu'est-ce qu'on peut en faire Des livres bon marchés Des poémes singuliers De la littérature de la littérature vite il me faut de la littérature Décapitez putain décapitez J'ai le mer qui me monte jusqu'aux genoux Elle n'atteind pas plus haut Je suis impossible aux éléments ils ne me reconnaissent pas Avec tes yeux t'as avalé toute la mer Vite une parole Un livre Un auteur Vite un mouvement littéraire qui vienne me décapiter Je laisse mon bras tendu comme s'il y'avait un revolver qui tremblait au bout Je laisse ma main dans l'eau Et les empreintes c'est pour les pauvres Qu'est-ce que j'ai retenu ? Vite vite oui je sais il faut répondre vite Ce que j'ai retenu Des jours des jours des jours entiers putain des jours qui s'entassent des trains qui me rentrent dans la chair Qu'est-ce que je raconte Rien Je vous répond C'est fou cette exclamation Joyeuse en vous C'est fou ce dos si fin si fragile On vous voit Mademoiselle On vous voit complétement nue Arrêtez de vous cacher Encore quelques instants à patienter C'est fou ce dos Avec des jours comme ça comme vous dites Des jours vécu tellement differemment des autres mais montrez-nous votre différence Mademoiselle C'est fou ce dos si intact Je ne vous crois pas C'est fou c'est fou Je ne crois pas aux fous J'ai le temps de peindre n'importe quel mur misérable Tu comprends pas que je t'écris Tu comprends pas que j'en ai rien à foutre d'eux Que j'en ai rien à foutre de ma façon de m'exprimer Tu comprends pas J'ai trop d'écarts d'envols dans l'oeil droit Est-ce que je peux me gratter l'oeil C'est fou votre dos Mademoiselle On dirait qu'un oiseau s'est écrasé sur vos omoplates Comme des traces d'ailes minuscules complétement râté Lance-moi ton art privé dans la colonne vertébrale Tu verras si je suis fragile Lance ton art privé puisque tu veux pas le partager Ecrire ensemble non mais franchement quelle idée Tu crois que je suis capable d'écrire Vas-y envoi de toutes tes forces ton art privé Ils arrêtent pas de dire que c'est fou ce dos tellement fou Tu les entends d'ici ? "Tellement fou" avec leurs petites voix à terre leurs voix tellement à terre tellement concréte "c'est fou fou fou fou fou" tu les entends n'est-ce pas ils font tellement mal avec leux vois tellement pâles mais qu'est-ce qu'on fait ici ferme les yeux écoute écoute écoute écoute écoute les voix elles font tellement mal tu le sens tu le sens là ça te fait mal ? Ecoute "c'est tellement fou ce dos" alors balance Balance ton art privé privé de moi privé A chaque fois qu'elle se déshabille elle pense à un cuter elle sait pas pourquoi Elle pense à une douleur futur Elle pense à un désiquilibre quand elle attend la littérature pour venir la décapiter La littérature qui qui qui rompt l'équilibre Je dirais des choses que les autres n'ont jamais dis C'est sur Je ferais tomber toutes les peurs La lourde liberté s'étend dans le sable Je le sens dans mes chevilles prêtes à courrir tout les déserts c'est la liberté c'est la liberté mais je peux je peux je peux pas me retourner ils vont décapiter Trouble d'une vue panoramique trouble d'une vue panoramique Ce n'est pas la poésie qui fera mon portrait Et la mer la mer la mer comment on la fait venir jusqu'a la gorge Comment on peut te faire comprendre que c'est à toi que A toi que La mer se noue Toute la mer du monde dans tes yeux et si peu à mes pieds T'as tout pris tu l'as bu Mademoiselle prêt partez On a trouvé une phrase tendez votre cou On va décapiter C'est fou on a trouvé une phrase : Je t'aime

Mais j'ai pas peur tu sais, de vivre le cou ouvert aux sentiments.

Sunday, July 02, 2006



Je pense à celles qui s'épanouissent dans l'opposition les couleurs dégradés celles qui n'abandonnent pas Les ruines cachées sous vos lits elles sont sublimes si bien cachées tout ces rêves en miettes ces morceaux de hontes ces poubelles d'impuissances Tu trouves pas ça fragile la saleté c'est tellement fragile ça dépend tellement d'un souffle Je pense au sang de l'aigle Ne me demande pas pourquoi je t'aime pourquoi je pourrais te Je pense à celles qui ne se maitrisent pas je pense à ceux qui vont jusqu'au bout Avec leurs doigts Est-ce que t'y pensais déja à la saleté à tout ça Ce que je ne dis pas encore Je pense à celles qui endure l'amour Je pense à celles qui savent Camille t'avait raison qui savent que c'est impossible Ta bouche tu peux la poser sur d'autres secrets que moi Dans ma tête les métaphores ou alors ailleurs ou bien autre part Autre Part A part peut-être que les métaphores sont autre part Je ne sais pas pourquoi je les sens dans ma tête Elles s'acharnent à briser la vision A transformer les fureurs Je pense aux dos des esclaves à leurs dos suant à leurs dos noir je pense à l'Afrique de 3048 Je pense à une lettre qui commençerait par : je vous écris du futur, là où vous êtes déja mort L'écrivain sanglote quand il écrit il a tellement peur de mourrir avant d'avoir fini fini d'écrire Si ce que je dis vaut pas un clou ? Pas même une lecture oui Comment je voudrais mourrir ? De rire Arrêtes de me toucher tu remues les mains dans le vide Et je voudrais pas je voudrais pas je voudrais pas te faire vomir tu sais comme quand on se penche d'un manége qui va trop vite arrête de me toucher le vertige ça respire le dioxygéne mal digéré ça monte à la tête c'est l'opium des amoureux Les caresses Je pense à une lettre qui se finirait par : mais de ce que je viens d'écrire, vous n'avez rien compris Regardes pas à droite à gauche avant de traverser tu risquerais de voir des obstacles à ton sucide Qui pense aux larmes qui est en train d'y penser là dans la seconde Qu'est-ce que c'est ridicule tout vos chef d'oeuvres C'est pas incompréhensible ce que je dis Tu trouves ça incompréhensible ? Alors tu peux partir J'ouvre la bouche J'ouvre l'enveloppe Je te laisse partir si tu trouves ça incompréhensible Qu'est-ce qui te parle à toi Qu'est-ce que tu comprends Maman laisse moi donner des coups dans la lumiére avec mes pieds Lâche mes bras Je crois que je ne crois en rien et c'est la seule croyance que j'ai Alors à genoux la jeunesse en bande de chiffons Vous êtes plus fort en bande bande de con Est-ce que t'y pensais déja à la saleté quand t'avais huit ans Je pense à celles qui sont perdues et qui ont lu tout les livres Elle a terriblement envie de lui quand elle le lit Essui tes pieds avant de rentrer je trouve ça tellement beau les traces à l'entrée ça prévient tout de suite ça prévient tout de suite : je suis libre C'est plus cher la nuit on pourrait pas imaginer que c'est le jour ? Je pense à celles qui sont en asile aux batteries dans ma tête à la musique de dingue dans ma tête ça bourre les yeux ça fait ressortir la rage De qui tu parles De qui tu regardes De qui tu penses Par où ça passe ta tristesse où je dois regarder pour la voir passer Je pense à une lettre qui commençerait par : ma tristesse, regardez-là, vous verrez pas ça deux fois, elle passe derriére mon oreille droite, discrétement, elle voudrait pas qu'on la remarque Elle veut tout tout de suite tout le temps Je pense aux hommes qui ont peur des femmes Je pense à celles qui ont un couteau dans leur sac à main aux éclaboussures de sang dans leurs coeurs Tu me demandes pourquoi je parle jamais C'est pas que j'ai rien à dire c'est que l'on ne me comprend pas Tu comprends rien à ce que je dis Tu me regardes et je tombe en arriére l'anorexie des paroles J'ai pas envie d'avoir un homme en moi maman de sentir un homme en moi j'ai pas envie de la mort ça me fait penser à la mort quelque chose qui éclate et qu'on ne récupére pas Dors dors dors mon angoisse Je suis pas perdue J'ai pas envie d'un homme en moi tu comprends comme la pointe du compas qui passe sur les lèvres sans se rendre compte Est-ce que les hommes se rendent compte qu'on a pas envie d'eux Est-ce que c'est possible tout ces désirs tout ces plaisirs dans leurs visages quand elles Est-ce que je pourrais te tenir la main Camille quand il viendra en toi J'ai pas envie de pleurer maman pourquoi tu dis ça les yeux je les ai toujours au brillant c'est à cause des moteurs à explosion qui traînent dans l'air des combustions chimiques qui planent au dessus de nous Je pense a l'expression "fille facile" qu'est-ce qui est facile tu comprends ma question tu comprends ce que je veux dire qu'est-ce qui est facile leurs yeux leurs bouches leurs sexes qu'est-ce qui est facile ? d'y pénétrer d'y toucher d'y gôuter ? je comprend pas montre-moi une fille facile montre moi ce qui est facile la féminité c'est ça c'est facile la féminité Je pense aux catins qui pleurent sur le bord des trottoirs L'espoir c'est un prénom de fille Je sais que c'est douloureux Toi aussi tu sens que c'est douloureux ou tu fais semblant quand tu trembles Elle n'en peut plus elle ne sait pas quoi penser Les fumeurs de haschich qui s'évanouissent dans ma tête les métaphores est-ce que t'es prête Ma part d'homme en moi ça vient surement de là tu comprends ça correspond pas Est-ce que je suis un homme compliqué Dans les club privé gay elle pleure elle pleure elle comprend que la beauté est homosexuel que la métaphore est transexuel Tu comprend la métaphore : la féminité mélangé à la violence masculine quand je tiens la main de Camille Pleure pas Camille rien n'est dit je suis là j'ai encore tout à écrire de ce que je vois

( photo - modéle : Anaïs )