Monday, July 03, 2006




Connexion récurrence superposition récupération exhibition répétition Je ne suis pas celles des d'accord Je ne suis pas d'accord Je ne suis d'accord avec rien Et toute la nuit je m'agite Ce mépris du visage Annuler Supprimer par les yeux Il y'a ceux qu'on ne revoit jamais Mais mais mais je me souviens de l'odeur des Craven A dans des fume cigarette en bois Je voudrais t'écrire sans que tu lises tu comprends je voudrais t'écrire comme on tient un journal et sans que tu comprennnes vraiment ce que je veux dire Je les vois vivre Nommé ignorance ou merveille Les rapports entre dominant dominés Je les vois venir les trains qui ne s'arrêtent pas devant moi les trains qui me rentrent rentrent rentrent qui me rentrent dans le ventre L'acier qui déraille sur mes dents J'ai les dents rouillées je n'arrive pas à capturer la lumiére des trains qui ne s'arrêtent pas comme si comme si j'étais tellement faible tu sais tellement faible que je tombe dans n'importe quel bras N'import quelles rails Ce que je vois là c'est la mer l'horizon vide et clair Mais je pense aux trains Aux nombreux trains que j'ai du digérer si tu savais Bricoler mon énigme j'ai déja essayer retrouver les bras ouvert d'avoir vu en face Scéne conventionnée Place Saint Vaast L'aube étonnant n'a jamais été aussi léger Une femme tellement ouverte Et qui n'a jamais trouvée Un compliment tout au plus Monsieur vous en faîtes tellement trop j'aimerai t'écrire comme un dialogue de sourd Tu me demandes de comprendre T'as peut-être l'impression qu'ils sont tous autour de moi c'est pas vrai vrai vraiment les beaux jours ça s'allument avec quels Je suis fatiguée de défigurer les visages Je suis fatiguée tu comprends de frapper les yeux avec des artifices Des besoins différents en littérature oui Tellement facile Si j'ai besoin de relever mes cheveux Oui J'ai tellement chaud de mes blessures J'ai tellement chaud de mes blessures Elle aime que le bouquin lui résiste C'est pas l'image qui est importante Oui je tiens la main Je ne suis pas obligée de la regarder Elle n'existe pas Camille Je tiens la main parce que c'est tellement douloureux Parce que c'est tellement tendu tellement nerveux tellement Pas pour moi Maman pourquoi tu parles de problémes Si je suis obligée d'enlever mes vêtements pour ouvrir le livre Laisse-les me regarder Ne ferme pas les portes Laisse-les Est-ce que j'ai chaud à ce point La mer ça commence ça commence à peine la mer pour moi ses vagues mauves Une main dans son sel Un bras vers le ciel Qu'on décapite qu'on décapite Vite qu'on décapite ma tête de petite blessée Mais tes blessures ma fille qu'est-ce qu'on peut en faire Des livres bon marchés Des poémes singuliers De la littérature de la littérature vite il me faut de la littérature Décapitez putain décapitez J'ai le mer qui me monte jusqu'aux genoux Elle n'atteind pas plus haut Je suis impossible aux éléments ils ne me reconnaissent pas Avec tes yeux t'as avalé toute la mer Vite une parole Un livre Un auteur Vite un mouvement littéraire qui vienne me décapiter Je laisse mon bras tendu comme s'il y'avait un revolver qui tremblait au bout Je laisse ma main dans l'eau Et les empreintes c'est pour les pauvres Qu'est-ce que j'ai retenu ? Vite vite oui je sais il faut répondre vite Ce que j'ai retenu Des jours des jours des jours entiers putain des jours qui s'entassent des trains qui me rentrent dans la chair Qu'est-ce que je raconte Rien Je vous répond C'est fou cette exclamation Joyeuse en vous C'est fou ce dos si fin si fragile On vous voit Mademoiselle On vous voit complétement nue Arrêtez de vous cacher Encore quelques instants à patienter C'est fou ce dos Avec des jours comme ça comme vous dites Des jours vécu tellement differemment des autres mais montrez-nous votre différence Mademoiselle C'est fou ce dos si intact Je ne vous crois pas C'est fou c'est fou Je ne crois pas aux fous J'ai le temps de peindre n'importe quel mur misérable Tu comprends pas que je t'écris Tu comprends pas que j'en ai rien à foutre d'eux Que j'en ai rien à foutre de ma façon de m'exprimer Tu comprends pas J'ai trop d'écarts d'envols dans l'oeil droit Est-ce que je peux me gratter l'oeil C'est fou votre dos Mademoiselle On dirait qu'un oiseau s'est écrasé sur vos omoplates Comme des traces d'ailes minuscules complétement râté Lance-moi ton art privé dans la colonne vertébrale Tu verras si je suis fragile Lance ton art privé puisque tu veux pas le partager Ecrire ensemble non mais franchement quelle idée Tu crois que je suis capable d'écrire Vas-y envoi de toutes tes forces ton art privé Ils arrêtent pas de dire que c'est fou ce dos tellement fou Tu les entends d'ici ? "Tellement fou" avec leurs petites voix à terre leurs voix tellement à terre tellement concréte "c'est fou fou fou fou fou" tu les entends n'est-ce pas ils font tellement mal avec leux vois tellement pâles mais qu'est-ce qu'on fait ici ferme les yeux écoute écoute écoute écoute écoute les voix elles font tellement mal tu le sens tu le sens là ça te fait mal ? Ecoute "c'est tellement fou ce dos" alors balance Balance ton art privé privé de moi privé A chaque fois qu'elle se déshabille elle pense à un cuter elle sait pas pourquoi Elle pense à une douleur futur Elle pense à un désiquilibre quand elle attend la littérature pour venir la décapiter La littérature qui qui qui rompt l'équilibre Je dirais des choses que les autres n'ont jamais dis C'est sur Je ferais tomber toutes les peurs La lourde liberté s'étend dans le sable Je le sens dans mes chevilles prêtes à courrir tout les déserts c'est la liberté c'est la liberté mais je peux je peux je peux pas me retourner ils vont décapiter Trouble d'une vue panoramique trouble d'une vue panoramique Ce n'est pas la poésie qui fera mon portrait Et la mer la mer la mer comment on la fait venir jusqu'a la gorge Comment on peut te faire comprendre que c'est à toi que A toi que La mer se noue Toute la mer du monde dans tes yeux et si peu à mes pieds T'as tout pris tu l'as bu Mademoiselle prêt partez On a trouvé une phrase tendez votre cou On va décapiter C'est fou on a trouvé une phrase : Je t'aime

Mais j'ai pas peur tu sais, de vivre le cou ouvert aux sentiments.