Wednesday, December 27, 2006




Il y'a des feux que je ne mesure pas tellement ils sont grand tellement ils changent de volumes ils gonflent tu comprends et ces feux sont à l'intérieur de moi. J'essai de m'allonger sous eux mais ma tête ne passe pas, j'ai cherché des escaliers, quelque chose qui monterait dans l'indomptable, mais ça ne passe pas
Je me suis inversée
"Alors Mademoiselle ça fait quelle genre de sensation d'être VRAIMENT écorchée vive"
J'ai déroulée l'accident de son emballage avant de tirer l'alerte
Les ronces humaines m'ont travaillés
Mais lâchez-moi
Lâchez

"tellement de haine dans un si petit corps vous comprenez"
J'ai brisé un instant pour pouvoir embrasser celui qui venait
L'AUTRE INSTANT
Et j'ai râté un soleil qui brulait de vérité
Vous êtes folle. Je veux dire : potentiellement folle.
J'ai mis trop de syllabes dans ma bouche et je n'arrive pas à avaler les phrases coinçées Je suis coupable de mon corps parce qu'il est neuf et debout Pourtant je ne suis pas paralysée par les molécules amputées à l'intérieur de moi
Ce ne sont pas les miennes
Je nage dans un lac féminin qui me vient d'un autre endroit Je ne suis pas moi Je suis l'autre qui est moi j'ai écouté les têtes entourées de pensées astrales qui se cognaient sur mes parois intérieurs les mauvaises planétes je les ai écoutées elles se sont moquées de moi avant de trouver une autre issue : elles sont sorties de moi pour se changer en mots
Je me suis réfugiée dans une course à l'hystérie qui m'empêche de vomir
parce que JE NE SAIS PAS VOMIR
J'entasse
Ma mémoire est une coincïdence
Ils avaient dit que je n'aurai jamais du me souvenir des rêves étranges
Ma réflexion est un hasard
Mais c'est la qualité de la douleur au moment du choc qui est important, vous comprenez Mademoiselle
Lâchez-moi
J'ai TOUT VU
J'ai vu la différence passer et abuser de moi
J'ai crié au délit, on me volait
On me volait pour que j'écrive
J'ai de l'agression gelée à l'intérieur je mange par morceaux un univers moisi dont j'épluche la peau avec mes boyaux pointu
J'ai une largeur qui s'étend dans tout le corps
C'est l'oeuvre finit
Finit avant d'avoir commencer
Et elle me pourrit les bronches avec son mouvement sans souplesse égratinant mes coins de respiration me bloquant mon équilibre je suis ivre de peur je bois la peur dans des verres en métal que je cogne derriére ma tête
Mais Mademoiselle vous gémissez sur le mot : maladif.
Ecriture maladive.
Vie maladive.
Amour maladif.

Oui j'obéis à l'homme. L'homme qui est ce poids séparé de moi et que je dois accepter.
Il a pris possession de moi et remue dans mon masque je suis démasquée
Ma tête trône sur mon corps, elle a été coupée d'une autre et déposée là, sur un cou taillée pour acceuillir cette opression personnalisée que je suis.
Ce feu de chair à oubli.


Et vous, la foule, avec votre air sérieux pour cacher votre folie...





[ photos : moi par Laura ]

1 Comments:

Blogger bentaibmi said...

:) j'ai aimé ce que cous écrivez. Peut être parce que c'est trop fou, peut être parce que ce la n'obéit qu'à une seule logique qui est la votre et surement parce que je m'y ss retrouvé.
Bonne continuation et joyeuse année.

Wednesday, December 27, 2006  

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