Wednesday, November 15, 2006

J'ai lavé mes mains à l'enracinement des blessés.

Ils ont leur terre dans un coin carré
où leurs
têtes
cognent des angles
droits
en pierre.

Ma Vie est morte d'avance.

Venez me parler de secousses intérieurs avec une voix si basse et des yeux si fermés,
repartez le sourire plié vers des ruisseaux de sang.
C'est la CASSURE vulgaire meurtres sans but dont le seul coupable est sa propre victime.
L'oiseau peint sa rupture, fracassant ses plumes sur nos têtes fragiles et
c'est l'envol concret c'est le vol terre à terre, nos mimiques mortuaires, les matins se préparent dans des bouches mal lavées, l'ecchymose je vous rassure n'a plus de douleur à offrir.
Joigniez vos mains c'est la marche à pieds des pieds qui s'entremêlent de ces chutes en silence
JE N'EN DIRAIS RIEN
De ces cascades d'oublis Et ces pleurs sexuels Quand une pénétration s'installe au bout de votre table et que les repas se font dans le sang J'épuise la violence en fermant mes cuisses à sa premiére tentative [ J'ignore ] des soupirs mal digérés en renversant la tête
vers
le SILENCE
J'immobilise un calme
en
le secouant dans mes mains attendant que la pénétration se fâne Je jette le calme sur les visages jouissifs, salissant de honte leurs rouges plaisirs
j'impose l'éclaboussure
de
silence
entre mes jambes d'où le raz de marée apporte le sel à mon assiette le sel à mes larmes. Ils renversent l'humidité sexuel dans mon verre Ces épuisements
de
sueur frappent mon appétit A PLEINE BOUCHE
Ces colombes tâchées
de
sang ces étreintes dans ces corps ces faussés pourris Mes mains se crispent sur des bruits de confrontation des bruits obscénes lâchés en plein air Je bois je bois JE BOIS Et ma mâchoire claque sur des mots gluants et mes pieds butent un sol trop bas Cessez les étouffements de mamelles Ces fuyantes putains dont les yeux palissent dans leurs cries.
Je rêve
de
l'évanouissement dans leurs corps
Je rêve
des
cadavres de leurs jouissances dans les corps qui les secoue.
Oui,
je rêve
des
peaux qui s'émiettent dans cette danse qui bat. Comme j'irais tirer sur vos hanches qui poussent. Des revolvers font la gueule au fond de mes pulsions,
je rêve
à
ces arrachements de cheveux de l'origine dans cette plainte suave, poignardant la sensibilité extréme, l'ovaire fracassé
par
les frottements.
C'est en balançant mon silence sur leurs visages que la tension à détendu sa blessure.

Et les yeux répétent "donnez moi à regarder".

5 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Chère Cha,

Tu ne laisses jamais tes lecteurs souffler un instant, se reposer un temps ? On parvient un peu haletant au bout de ton texte et en tout cas, c'est ce qui m'arrive à moi qui ne possède qu'une faible capacité respiratoire. Sois clémente.

Une fois mon souffle repris, je peux t'embrasser.

Wednesday, November 15, 2006  
Anonymous Anonymous said...

C'est un type qui marche dans une rue. C'est un type comme un autre. Il croise un autre type, qui marche, comme un autre. C'est deux types qui se croisent. Ils ne disent rien. L'un regarde les pavés qui défilent. L'autre regarde les pavés qui défilent. Ils marchent. Ils marchent et ne se voient pas. Ce sont deux êtres dans une même rue, sur un même trottoir, dans une ville, comme une autre.

Ils passent, se croisent et rien ne se passe. C'est tout.

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La communication est morte. Et l'aventure ?

Saturday, November 18, 2006  
Anonymous Anonymous said...

Te rends-tu compte comme tu es grande et ce que tu dégages ?
Regarde et surtout lis-toi.
C'est comme des coups de poings.

Wednesday, November 22, 2006  
Anonymous Anonymous said...

Charlotte tu es folle, tes mots cognent la blessure, ils déchiquetent, ils râclent jusqu'a l'os."Je suis affamée" disais-tu.
Jean-baptiste.

Wednesday, November 22, 2006  
Anonymous Anonymous said...

Oh que je t'aime. Heureusement que l'on ne se voit qu'une fois par an. Les conséquences, tu les assumeras à Paris.

Wednesday, November 22, 2006  

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