Thursday, November 30, 2006
Tuesday, November 28, 2006
Pour Une Refonte des Humanités
1 : Le droit du rêve est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer de ses nuits à sa guise, du fruit de ses rapports sexuels et de son industrie mental.
2 : Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité a le droit de rêver, au grand jour, pendant son travail, à l'usine ou au bureau, nue ou habillée.
3 : Ne tolére que l'on t'éveille que si tes plaisirs trouvent dans cet acte sacrilége la condition d'une juste indemnité.
4 : Le rêve étant un lieu de confluence des rayons rouges du soleil et du sang constemment renouvelés et confondus, il dénonce avec précision le front dont tu es issu.
5 : La femme s'acquitte de sa contribution en veillant, la tête sur la clé des songes. Elle prélève sur la bouche, les seins, les cuisses dont elle a l'administration et l'homme la jouissance, de quoi ravir la langue et distraire le regard.
6 : Amour normal, amour forcé procèdent des voies respiratoires qui conduisent aux rêves et des vaisseaux sanguins qui conduisent au loin.
7 : Prends toujours le parti du diable. Cesse d'être partie pour juger. Scie la branche sur laquelle tu reposes. Dors nulle part. Rêve n'importe où. Puis reviens. C'est encore toi, les tabous sexuels, une fois usés, ne devront jamais resservir.
8 : Marche ou rêve : le but du rêve est toujours à atteindre.
Le groupe D'Ekarté.
Saturday, November 25, 2006
Je vis au bord des larmes et mon silence est visible. Est-ce que je peux encore avoir peur ? Aprés la danse subite qui tourne avec le vent, aprés ce qui se laisse porter par les océans d'heures longues, le voyage imperceptible tout au fond du ventre qui s'en va vers la mort de l'embryon. J'ai du sang dans la tête. Tête remplie de sang. Je coupe ma mémoire au cuter pour laisser s'écouler la douleur. Le romantisme des rues de quelque part est acide. Les étoiles s'affaiblissent la nuit sous mon regard. Je retrouve ma blessure derriére un livre oublié. Derriére une ombre inconnu. Qu'est-ce qui peut vous soulager Mademoiselle, quelle tempête peut vous emporter la tête, quelle douceur peut découper votre visison ? Mademoiselle a l'espace libre et ne sait pas quoi en faire. Sous mes doigts sonnent les morts lentes. Chaques jours est un risque à la bordure. Quelle eau pourrait-vous nettoyer ? Tâchée. J'ai prié sur ton corps, j'ai pleuré sur tes plaies. Aujourd'hui je prie pour mon corps. Aujourd'hui je pleure sur ma plaie. Et de ce que je dis là, personne ne saura en garder la trace inhumaine qu'elle dégage. Personne n'en sentira l'odeur de croyance dégôutée. Je suis désolée pour le monde, je suis désolée pour la vie, je suis désolée pour la souffrance. Je suis désolée de vos douleurs. Quand pourrons-nous, tous, un jour dire "merci" sans sentir au bord de nos yeux des larmes de sang nous provoquer l'avalanche. Je me suis désolée.
Sunday, November 19, 2006
Wednesday, November 15, 2006
J'ai lavé mes mains à l'enracinement des blessés.
Ils ont leur terre dans un coin carré
où leurs
têtes
cognent des angles
droits
en pierre.
Ma Vie est morte d'avance.
Venez me parler de secousses intérieurs avec une voix si basse et des yeux si fermés,
repartez le sourire plié vers des ruisseaux de sang.
C'est la CASSURE vulgaire meurtres sans but dont le seul coupable est sa propre victime.
L'oiseau peint sa rupture, fracassant ses plumes sur nos têtes fragiles et
c'est l'envol concret c'est le vol terre à terre, nos mimiques mortuaires, les matins se préparent dans des bouches mal lavées, l'ecchymose je vous rassure n'a plus de douleur à offrir.
Joigniez vos mains c'est la marche à pieds des pieds qui s'entremêlent de ces chutes en silence
JE N'EN DIRAIS RIEN
De ces cascades d'oublis Et ces pleurs sexuels Quand une pénétration s'installe au bout de votre table et que les repas se font dans le sang J'épuise la violence en fermant mes cuisses à sa premiére tentative [ J'ignore ] des soupirs mal digérés en renversant la tête
vers
le SILENCE
J'immobilise un calme
en
le secouant dans mes mains attendant que la pénétration se fâne Je jette le calme sur les visages jouissifs, salissant de honte leurs rouges plaisirs
j'impose l'éclaboussure
de
silence
entre mes jambes d'où le raz de marée apporte le sel à mon assiette le sel à mes larmes. Ils renversent l'humidité sexuel dans mon verre Ces épuisements
de
sueur frappent mon appétit A PLEINE BOUCHE
Ces colombes tâchées
de
sang ces étreintes dans ces corps ces faussés pourris Mes mains se crispent sur des bruits de confrontation des bruits obscénes lâchés en plein air Je bois je bois JE BOIS Et ma mâchoire claque sur des mots gluants et mes pieds butent un sol trop bas Cessez les étouffements de mamelles Ces fuyantes putains dont les yeux palissent dans leurs cries.
Je rêve
de
l'évanouissement dans leurs corps
Je rêve
des
cadavres de leurs jouissances dans les corps qui les secoue.
Oui,
je rêve
des
peaux qui s'émiettent dans cette danse qui bat. Comme j'irais tirer sur vos hanches qui poussent. Des revolvers font la gueule au fond de mes pulsions,
je rêve
à
ces arrachements de cheveux de l'origine dans cette plainte suave, poignardant la sensibilité extréme, l'ovaire fracassé
par
les frottements.
C'est en balançant mon silence sur leurs visages que la tension à détendu sa blessure.
Et les yeux répétent "donnez moi à regarder".
Ils ont leur terre dans un coin carré
où leurs
têtes
cognent des angles
droits
en pierre.
Ma Vie est morte d'avance.
Venez me parler de secousses intérieurs avec une voix si basse et des yeux si fermés,
repartez le sourire plié vers des ruisseaux de sang.
C'est la CASSURE vulgaire meurtres sans but dont le seul coupable est sa propre victime.
L'oiseau peint sa rupture, fracassant ses plumes sur nos têtes fragiles et
c'est l'envol concret c'est le vol terre à terre, nos mimiques mortuaires, les matins se préparent dans des bouches mal lavées, l'ecchymose je vous rassure n'a plus de douleur à offrir.
Joigniez vos mains c'est la marche à pieds des pieds qui s'entremêlent de ces chutes en silence
JE N'EN DIRAIS RIEN
De ces cascades d'oublis Et ces pleurs sexuels Quand une pénétration s'installe au bout de votre table et que les repas se font dans le sang J'épuise la violence en fermant mes cuisses à sa premiére tentative [ J'ignore ] des soupirs mal digérés en renversant la tête
vers
le SILENCE
J'immobilise un calme
en
le secouant dans mes mains attendant que la pénétration se fâne Je jette le calme sur les visages jouissifs, salissant de honte leurs rouges plaisirs
j'impose l'éclaboussure
de
silence
entre mes jambes d'où le raz de marée apporte le sel à mon assiette le sel à mes larmes. Ils renversent l'humidité sexuel dans mon verre Ces épuisements
de
sueur frappent mon appétit A PLEINE BOUCHE
Ces colombes tâchées
de
sang ces étreintes dans ces corps ces faussés pourris Mes mains se crispent sur des bruits de confrontation des bruits obscénes lâchés en plein air Je bois je bois JE BOIS Et ma mâchoire claque sur des mots gluants et mes pieds butent un sol trop bas Cessez les étouffements de mamelles Ces fuyantes putains dont les yeux palissent dans leurs cries.
Je rêve
de
l'évanouissement dans leurs corps
Je rêve
des
cadavres de leurs jouissances dans les corps qui les secoue.
Oui,
je rêve
des
peaux qui s'émiettent dans cette danse qui bat. Comme j'irais tirer sur vos hanches qui poussent. Des revolvers font la gueule au fond de mes pulsions,
je rêve
à
ces arrachements de cheveux de l'origine dans cette plainte suave, poignardant la sensibilité extréme, l'ovaire fracassé
par
les frottements.
C'est en balançant mon silence sur leurs visages que la tension à détendu sa blessure.
Et les yeux répétent "donnez moi à regarder".
Tuesday, November 14, 2006
Sunday, November 12, 2006
Sous des pulsions les réactions de votre corps Mon Désir écoute-moi avec le couteau j'ai le choix inceste éclair on ne remarque pas combien de temps ta monstruosité inédite qui ira enterrer l'écriture les flux de sang j'ai couché le diable sur le dos fais juter sa poitrine Sur le bout d'une révolution : Sensibilité crispée Prenez vos armes à pleines lois et mâchez les longtemps c'est impossible cette indifférence le monde à part Comment tout au fond vous dîtes l'ecchymose à expulser je ne suis pas de la race et poussiéres pousser la tête la sortir des épaules des peurs les longues heures de la nuit une idée m'embrouille l'abondance insupportable de mon intimité
Thursday, November 09, 2006
Wednesday, November 08, 2006
Je suis enfermée dans un rire qui me réveille la nuit donne-moi de quoi respirer sans trembler en moi ma bouche regarde une tendresse qu'elle ne comprend pas, met toi devant moi, protége moi du soleil écoute mon cauchemard au ralentit donne-moi une hâche pour faucher le temps faucher l'argent ces hurlements ces hurlements Charlotte ces disparus que je continue de fréquenter ces trous blanc dans ma tête Dis les formes étranges Ce qui se passe derriére et le gôut du drame derriére moi Ces visages sans bouches J'ai pleuré ça ne guérit pas endormie dans des crises d'épilepsie Perturbe je t'en supplie ce coeur que je penche vers le vide Retiens je t'en prie une main qui caresse un abandon Et ces bâtons que j'entend frapper les murs Explique moi ces ecchymoses ces blessures rouges l'ambiance esclave Jette-moi sous les trains fais moi comprendre j'ai scié mes reins aux tiens et la littérature fouette le maitre de l'univers j'ai plongé ma tête dans les mots me suis évanouit dans ces gaz inquiétants J'ai craché entre des lèvres dont ne sortait aucun bruit excité le sens du vent vers un éclair un éclair un éclair CLAIR tourmenté dans une flaque Fais l'esquisse de l'odeur des faibles Charlotte la difficulté de la gorge mon ange ma force pâle On ne quitte rien on ne fait que tourner le dos et l'énorme naissance entre mes jambes me montre son visage c'est un enfant plein de sang il lui manque une bouche il lui manque une bouche et JE RECULE en plaquant mes mains sur ma bouche je ne sens plus mes lèvres je ne sens plus de chair mon visage est un grand trou blanc qui aspire mes mains ECOUTE ecoute-moi mon visage est un grand trou blanc quand je me recule et la panique la panique personne ne la voit j'entend les paroles de bonheur qu'il est beau cet enfant comme il TE RESSEMBLE PUTAIN Regarde sa bouche comme il est beau comme il te ressemble et la panique la panique solitaire personne ne remarque je n'ai pas de visage que l'enfant n'a pas de bouche ALORS je plonge ma main dans mon sexe blessé ouvert VICTIME et je sens une bouche et je sens de la chaire et je sens les formes d'un visage et je n'ose PAS je n'ose pas regarder je sens un visage qui me rentre à l'intérieur un visage énorme et j'ai mal et la panique la panique si tu savais la panique "Qu'il est beau cet enfant qu'il est beau regarde comme il est beau" et mes cuisses me brûlent jusqu'au sang Je m'évanouis
Montre-moi les significations mon ange montre-moi glissements de terrain Ecris les démangeaisons Tâche-moi