Saturday, December 30, 2006



Je n'ai jamais su aller dans le sens du langage je ne sais plus parler J'ai les gènes en présence libre dans tout l'univers rendez-moi mes origines Je suis sans nom propre juste un nom sale Vous comprenez Orpheline et je laisse des malaises à chaques coins de rues coins de bouches bouche cousue Mademoiselle sur l'accélération des souvenirs vous devez fermer les yeux et laisser l'âme en ébullition la Bombe mentale c'est dans votre tête d'accord ? Toi sur mon miroir Regarde comme le coup de poing offre le vertige sens la violence que je respire Qu'un désastre à digérer Et sinon le crime tout ça ça vous fait quoi qu'est-ce que vous en pensez Vous croyez qu'elle est folle ? Qu'elle s'est évanouie en elle-même On ne sait même pas si elle est déja naît ou déja morte Elle attire les coups un jour elle va tuer c'est sur Ou c'est elle qui tuera Pour le plaisir Mon ombre s'impatiente et voudrait me surpasser Croche-pied à mes angoisses Le grande salle des visions j'ai coupé la corde des pendus Entre vos os épais j'ai construis des labyrinthe et la nuit c'est moi, qui vient récolter vos larmes Maman tu ne comprends pas la liberté n'est pas donné elle est à prendre J'irais avec mes mains J'irais avec hallucinations mes armes mystérieuses j'irais la prendre la coucher sur mes voyelles Est-ce que mes griffes l'ont émue quand je regarde le ciel dans les yeux j'ai toujours mal à la tête Les phalanges fragiles dans l'irritation d'une pétale de rose tu ne comprends pas je deviens aveugle j'ai les yeux qui se renverse à l'intérieur, j'ai les larmes qui coulent dans le visage l'odeur de la drogue dans les veines intacts vierges C'est ça qu'il ne comprennent pas les hommes tout ce sang qui coule sans que blessure ne soit faite c'est la vulve cette peau ingrate si fragile qui attire la brutalité c'est le rouge à lèvres qu'elle met sur les mauvaises lèvres J'avais hurlé dans ma tête en m'appliquant sur chaques vers le poéme était ensanglanté L'inspiration tremblante Mon objectif silence Harmonie des silences Non je ne parlerais plus maman de mes 45 kilos de mes cadavres étranges dans ma chambre l'odeur de la cigarette dans mon sexe, je confond les lèvres, je fume par les trous pour y mettre le feu Non je ne parlerais plus Le mur du silence Il y'a eu une accumulation de peuples barbares dans mon bégaiement, tellement de langues qu'elles ont fourchées sur le silence C'est la science normale tu comprends à force de trop de guerres ton armée devient euphorique L'effondrement du systéme solaire se fait attendre je l'entend le funambule me dire que L'audace tu sais l'audace de mon coeur se lit sur mon corps Non vraiment l'émotion a surement dérapé quelque part Je ne sais plus parler On me bat à l'intérieur depuis l'éternité Ma légéreté



Friday, December 29, 2006

Wednesday, December 27, 2006




Il y'a des feux que je ne mesure pas tellement ils sont grand tellement ils changent de volumes ils gonflent tu comprends et ces feux sont à l'intérieur de moi. J'essai de m'allonger sous eux mais ma tête ne passe pas, j'ai cherché des escaliers, quelque chose qui monterait dans l'indomptable, mais ça ne passe pas
Je me suis inversée
"Alors Mademoiselle ça fait quelle genre de sensation d'être VRAIMENT écorchée vive"
J'ai déroulée l'accident de son emballage avant de tirer l'alerte
Les ronces humaines m'ont travaillés
Mais lâchez-moi
Lâchez

"tellement de haine dans un si petit corps vous comprenez"
J'ai brisé un instant pour pouvoir embrasser celui qui venait
L'AUTRE INSTANT
Et j'ai râté un soleil qui brulait de vérité
Vous êtes folle. Je veux dire : potentiellement folle.
J'ai mis trop de syllabes dans ma bouche et je n'arrive pas à avaler les phrases coinçées Je suis coupable de mon corps parce qu'il est neuf et debout Pourtant je ne suis pas paralysée par les molécules amputées à l'intérieur de moi
Ce ne sont pas les miennes
Je nage dans un lac féminin qui me vient d'un autre endroit Je ne suis pas moi Je suis l'autre qui est moi j'ai écouté les têtes entourées de pensées astrales qui se cognaient sur mes parois intérieurs les mauvaises planétes je les ai écoutées elles se sont moquées de moi avant de trouver une autre issue : elles sont sorties de moi pour se changer en mots
Je me suis réfugiée dans une course à l'hystérie qui m'empêche de vomir
parce que JE NE SAIS PAS VOMIR
J'entasse
Ma mémoire est une coincïdence
Ils avaient dit que je n'aurai jamais du me souvenir des rêves étranges
Ma réflexion est un hasard
Mais c'est la qualité de la douleur au moment du choc qui est important, vous comprenez Mademoiselle
Lâchez-moi
J'ai TOUT VU
J'ai vu la différence passer et abuser de moi
J'ai crié au délit, on me volait
On me volait pour que j'écrive
J'ai de l'agression gelée à l'intérieur je mange par morceaux un univers moisi dont j'épluche la peau avec mes boyaux pointu
J'ai une largeur qui s'étend dans tout le corps
C'est l'oeuvre finit
Finit avant d'avoir commencer
Et elle me pourrit les bronches avec son mouvement sans souplesse égratinant mes coins de respiration me bloquant mon équilibre je suis ivre de peur je bois la peur dans des verres en métal que je cogne derriére ma tête
Mais Mademoiselle vous gémissez sur le mot : maladif.
Ecriture maladive.
Vie maladive.
Amour maladif.

Oui j'obéis à l'homme. L'homme qui est ce poids séparé de moi et que je dois accepter.
Il a pris possession de moi et remue dans mon masque je suis démasquée
Ma tête trône sur mon corps, elle a été coupée d'une autre et déposée là, sur un cou taillée pour acceuillir cette opression personnalisée que je suis.
Ce feu de chair à oubli.


Et vous, la foule, avec votre air sérieux pour cacher votre folie...





[ photos : moi par Laura ]